Comme vous le savez certainement, Jean-Paul Marat passait le plus clair de son temps dans sa baignoire afin de soulager une maladie de peau qui le démangeait sans relâche. L’équipe du Dr. Carles Lalueza-Fox de l’Institut de biologie évolutive de Barcelone s’est penchée sur ce qui pouvait bien causer les déboires de notre homme. Ils ont pour cela analysé l’ADN présent dans le sang qui maculait les pages des documents qui accompagnaient Marat lors de son assassinat par Charlotte Corday en juillet 1793.

Le bilan de cette analyse semble pointer du doigt un champignon à savoir Malassezia restricta pour lesquel il n’y avait aucun remède à l’époque accompagné par du staphylocoque doré qui profitait des lésions sur la peau du pauvre homme… Bref, finalement quelque chose d’assez banal aujourd’hui, mais plus qu’invalidant à l’époque.

En tout cas, voici un exemple des progrès autorisés par la sensibilité des nouvelles techniques de séquençage…