Une étrange nouvelle publiée par Airbus : la société veut doter ses avions de "nez" capables de détecter des explosifs ou des virus en collaboration avec la société Koniku. Si en tant que telle, la chose est imaginable, c’est le contenu des capteurs qui interpelle : il est question d’interfaces électronique/neurones génétiquement modifiés, bref des biocapteurs, mais avec des cellules vivantes. Après une petite recherche, où je me suis aperçu qu’il est difficile de trouver de l’information sur ce soi-disant capteur, il est évoqué au détour d’un article "des neurones de souris". Là, je suis de plus en plus perplexe, car je ne comprends pas très bien comment maintenir en vie des cellules de mammifère extrêmement exigeantes dans un biocapteur autonome de surcroît…

Alors, resucée des avions renifleurs ou bien réelle percée biotechnologique ? L’avenir nous le dira.