…mais pas tant que ça en fait ! Il y a de plus en plus d'arguments scientifiques en faveur d'une perception auditive des plantes. Une pionnière en la matière est la chercheuse Monica Gagliano qui démontre en effet que le son du vol d'un bourdon provoque une augmentation de la quantité de pollen, alors que celui d'une chauve-souris reste sans réponse. En 2017, elle montre que le son de l'écoulement de l'eau oriente la pousse des racines de pois. Une collègue, Heidi Appel montre l'année suivante que l'arabette des dames entend la mastication des insectes et se place donc en mode de défense lorsqu'elle entend spécifiquement ce son et pas d'autres.

Bref, une nouvelle discipline émerge : la neurobiologie végétale…