Il y a de nombreux cas où des parasites ou des pathogènes modifient le comportement de leur hôte pour faciliter leur transmission. De mémoire, je n’ai pas souvenir d’avoir vu un cas où cette modification était induite par un virus. Voici cette lacune comblée.
En effet, il apparaît que le virus de la dengue modifie le comportement de son vecteur à savoir le moustique femelle. De fait, le moustique infecté montre deux traits particuliers à savoir qu’il trouve beaucoup plus vite une proie à piquer, mais qu’en contrepartie, il doit s’y reprendre à plusieurs fois pour bien piquer, or ces deux caractéristiques favorisent la propagation du virus de la dengue chez l’homme. CQFD.